De nombreux locataires sont aujourd’hui confrontés à la vétusté de leur logement : peinture dégradées, problèmes de tuyauterie, portes ou fenêtres dégradées … Le Comité Droit au Logement reçoit de nombreuses doléances de locataires et a déjà interpellé les bailleurs à ce sujet.
Le bailleur social la SHLMR travaille actuellement sur une convention sur la “vétusté des logements”.

Une convention pour les droits des locataires

En tant que représentant des locataires, le Comité DAL 974 prône pour une convention qui reconnaît les droits des locataires.

Au mois de mai, le Comité DAL 974 était convié à une réunion de travail avec la SHLMR pour échanger sur le sujet et sur la nouvelle convention.

Jean-Yves SINIMALÉ, Président du DAL 974, signataire de la convention

Intitulée « Accord relatif à la prise en compte de la vétusté » dans le traitement des états des lieux », cette convention est construite en ce sens : « Cette démarche permet de reconnaître les droits du locataire exerçant son devoir de locataire et vice versa auprès des bailleurs […] ».

L’article premier rappelle les obligations du bailleur « de délivrer le logement en bon état d’usage et de réparation et obligation du locataire en matière de régularisation des loyers (Décret 87-712 du 26 août 1987) et d’entretien du logement ».

La vétusté, c’est quoi concrètement ?

La vétusté dans un logement se caractérise par l’usure normale du logement et de ses équipements.
Elle est à la charge du bailleur.

Le point de départ de la vétusté est :

Mais le point de départ de la vétusté n’est pas la date d’entrée dans les lieux du locataire.

A cet effet, lors de chaque arrivée d’un locataire dans un logement et lors de son départ, il est indispensable de réaliser un état des lieux avec la mention « remis à neuf à la date du » de chacun des composants ou équipements constituant le logement. Il sera également mentionné la date de la première mise en location.

La loi ne fixe pas la durée des équipements mais un accord collectif établit une grille vétusté pour tous les locataires. Cette grille de vétusté n’est pas exhaustive, et peut être complété librement par la SHLMR par accord du syndicat de location après certification au CCL.

La grille de vétusté de la SHLMR

Le Comité DAL 974 présent lors de la séance de travail sur la convention

Nous listons ci-après quelques exemples de la grille de vétusté de la SHLMR (la version intégrale sera à retrouver dans la convention officielle) :

Quelques exemples de charges des locataires :

1- Sans abattement au titre de la vétusté :

2- Avec abattement au titre de la vétusté :

3- En cas d’absence d’abattement pour la vétusté :

4- Sur les réparations locatives prévues par le décret 87-712 du 26 août 1987.